mardi 29 novembre 2011

J.154 Kaş

28 novembre 2011
Turquie: Kaş
0KM
Nous nous cuisinons un déjeuner gargantuesque. Notre hôte Umut, prépare un déjeuner à la turque et nous complétons avec ce que nous avons dans nos sacoches. Prendre le repas sur la terrasse avec vue sur la mer est totalement hallucinant, on ne pourrait se lasser de regarder le paysage.


Nous passons la journée dans la petite mais charmante ville de Kaş. Je fait un peu de shopping et prend quelques photos. Je rentre ensuite avec mes collègues allemands à l'appartement de Umut et nous nous installons sur la terrasse. Demain je continue ma route vers Antalya, c'est ma dernière semaine de voyage à vélo. Mes collègues me rejoindrons dans quelques jours à Demre ou Olympos.

lundi 28 novembre 2011

J.153 Eşen - Kaş

27 novembre 2011
Turquie: Eşen - Kaş
65KM
La vallée où nous roulons est impressionnante avec ces serres de tomates partout. Je vois enfin les montagnes aux sommets enneigées derrière nous ce matin. Le ciel est dégagé et le soleil fait vite grimper le mercure et nous en avons bien besoin. La nuit à été froide, 3°C ce matin après le levé du soleil avec du givre sur la bâche de mon vélo.
Au sortir de la vallée, une longue montée (meilleure que celle d'hier!!) nous ramène au bord de la mer. La vue est splendide avec les îles, les péninsules, les villages à flanc de montagne, l'eau turquoise et les plages de galets blancs. Je m'en met plein la vue, je n'en ressent même plus les pentes tellement je suis hypnotisée par la beauté du paysage. Nous roulons comme ça jusqu'à Kaş, nous avons un hôte "couchsurfing" qui nous attend. Notre hôte habite un joli appartement perché tout en haut de la ville avec une vue sur la mer. On se croirais en vacances dans un hôtel de luxe, c'est paisible, on traîne jusqu'à tard dans la nuit sur le grand balcon à regarder les lumières sur l'île de Mais au loin. Je dors sur le divan, c'est un pur bonheur de pouvoir dormir au chaud!

J.152 Fethiye - Eşen

26 novembre 2011
Turquie: Fethiye - Eşen
46KM
C'est le grand départ ce matin, sortir de la ville est ardu avec le trafic. Le ciel est couvert mais pas de pluie en vue. Au sortir de la ville c'est un longue montée graduelle qui nous attend. Je déteste ce genre de pente, j'ai l'impression d'être sur du plat et je ne comprend pas pourquoi c'est si difficile de pédaler. Je me demande si c'est pas la fatigue de la journée d'hier, le poids mal répartis entre mes sacoches, une crevaison sur mon vélo?!?

Mosquée
Après le dîner, la route monte encore quelques kilomètres et nous amorçons notre descente vers la vallée. Ma seule déception sera de n'avoir pu voir le sommet des montagne cachés par les nuages. Pas non plus de panorama sur la mer, mais il y a des forêts de pin tout partout. Nous trouvons une zone dégagée entre les pins pour camper. Cette fois-ci on réussi à monter nos tentes et à cuisiner avant la tombée de la nuit.

vendredi 25 novembre 2011

J.151 Fethiye - Ölüdeniz - Fethiye

25 novembre 2011
Turquie: Fethiye - Ölüdeniz - Fethiye
32KM

J'ai décidé de rester ici cette nuit, je visite les environs de Fethiye à vélo aujourd'hui. Je dois d'abord sortir de Fethiye qui n'est pas chose facile puisque la ville est entourée de montagne. J'emprunte la route secondaire qui m'amènera jusqu'à Kayaköy (gohst town), sur la route, je croise une grosse tortue. Je m'amuse un moment à la regarder aller puis je repars.



J'arrive sur Kayaköy mais la ville fantôme est difficile à voir à cause de l'éclairage du soleil. Je m'approche à vélo pour enfin rouler complètement dans cette étrange ville en partie abandonnée. Je prend quelques photos et roule dans les ruelles un moment puis je continue ma route pour me rendre à Ölüdeniz.

Kayaköy, la ville fantôme


La route traverse une forêt de pins qui sent bon, tout c'est calme, c'est fantastique! J'arrive à Ölüdeniz rapidement et je dois descendre à la plage pour rejoindre le parc naturel sur la plage de Belçekiz. La pente est tellement à pic, j'espère seulement que desdendre là-bas en vaut le coup sinon je vais le regretter sérieusement. A première vue, la plage de gallets blanc est belle, encadrée de grosses montagne qui le reflettent dans l'eau turquoise. L'entrée du parc me coûtera 4Lires Turques (2€) et n'en vaudra finalement pas la peine. Le magnifique lagon que j'ai vu sur les photos n'est pas tellement à l'image de ce que j'ai maintenant sous les yeux. L'eau est claire et chaude mais pas turquoise et les gallets blancs ont l'air malade. Il n'y a personne sur la plage, ni dans les allentours, j'ai plutôt l'impression d'être au bord d'un gros lac, c'est étrange. Je devrai me taper l'impressionnante montée pour retourner à Fethiye. Je vous jure, j'en ai suer un coup, j'étais heureuse de voir Fethiye en fin de journée. Pour finir, je me suis taper 32 kilomètres avec un dénivelé total de 932 mètres, je comprend pourquoi je suis totalement crevé ce soir. Je mérite ma bière, assise sur mon lit ce soir, j'apprécie mon confort. Demain, retour au camping sauvage...

Ölüdeniz, la plage de Belçekiz

jeudi 24 novembre 2011

J.150 Fethiye

24 novembre 2011
Turquie: Fethiye
0KM

Je me rend au marché de Fethiye, il fait beau et chaud dans la ville. Je traîne dans les rues, la ville est belle, je prend des photos. Je me rendrai plus tard visiter la tombe d'Amyntas, ce sera meilleur pour prendre des photos. Il est déjà 14h quand je réalise qu'il est trop tard pour me rendre à la plage de Belcegiz qui  n'est a 20km mais avec un dénivelé de plus de 500mètres. Aller-retour ça fait beaucoup de mètres et je me vois déjà pleurer mon mal de genoux ce soir. Je préfère marcher dans la ville, au marché et dans le bazar toute la journée. Vers 15h, je monte lentement vers la colline surplombant Fethiye, là où se trouve le tombeau d'Amyntas. Tout en haut, j'ai une vue magnifique sur la ville et l'entrée du tombeau est impressionnante. Plusieurs autres tombes rupestres se trouvent un peu plus loin, mais ne sont pas accessible et sont moins impressionnant. Le soleil se couche et je marche lentement vers  mon hôtel en zigzaguant dans les rues moins fréquentés de la ville. J'en ai marre de voir les magasins, les restos et les guichets automatiques, je veux voir les gens, les maisons, les ruelles.
Je retrouve mes collègues allemands en soirée. Le vélo de Tim devrait être prêt demain en après-midi. Ils veulent tout de même quitter Fethiye demain mais moi je verrai si je n'ai pas envie de rester encore un jour.

J.149 Inlice - Fethiye

23 novembre 2011
Turquie: Inlice - Fethiye
26KM

Tim décide de faire du pouce avec son vélo. Moi et Jana nous pédalons vers Fethiye, on le rejoindra là-bas. On espère seulement qu'il n'aura pas à attendre trop longtemps. A quelques kilomètres de Fethiye, un pickup nous dépasse et Tim nous envoie la main, le vélo est derrière, on est rassurée. Une fois arrivée à Fethiye, on trouve un accès internet et on cherche un camping ou un hôtel dans la ville, on aura besoin d'un jour ou deux ici. Moi je veux visiter la tombe d'Amyntas et peut-être voit la plage de Belçegiz. On se trouve un hôtel pour finir parce que les camping sont éloignés de la ville et aussi cher qu'une chambre. Ce soir je relaxe après avoir fait ma lessive à la main. Je vais marcher dans la ville de Fethiye, je fais le tour de la marina et je rentre au chaud!

Pêcheur à la marina de Fethiye

J.148 Kavakarasi - Inlice

22 novembre 2011
Turquie: Kavakarasi - Inlice
38KM

C'est traumatisant de sortir la nuit pour aller "pisser" quand il fait aussi froid! Et non, je n'ai pas eu peur des fantômes du cimetière la nuit dernière!!! La météo me donne des nausées, il fait 30°C le jour et 6°C la nuit. Les journées sont courte et je n'ai pas envie de me lever plus tôt pour pédaler plus longtemps. De toute façon, il me faut attendre au moins 10h du matin avant que ma tente ne soit sèche et moi dégelée! Rouler avant cette heure c'est du suicide!!! Avec cela s'ajoute de fortes montées ce qui diminue notre vitesse de croisière. Voilà pourquoi il est a peut près impossible de rouler plus que 40km par jour. Il y a des travaux sur la majorités des routes sur laquelles nous roulons. C'est vous dire que parfois la chaussée est parfaite et parfois merdique et ça aussi ça ralenti notre vitesse. Aujourd'hui on aimerait bien trouver un camping pour se doucher et laver quelques vêtements. Mon chandail blanc est gris, mon pantalon vert est gris, mon chandail rouge est gris et je pense que je dois bien être grise moi aussi! Il y a bien  un camping d'indiquer sur la carte routière mais on ne trouve rien sur la route... seulement des vendeurs de champignons (chanterelles) on leur en achète un sac et on continue notre route.

Au-dessus du tunnel de Göcek


On arrive au tunnel de Göcek qu'on ne peut malheureusement pas traverser à vélo. On se tape la montée sineuse et étroite au dessus du tunnel et on apprécie l'impressionnante descente de l'autre côté! Le vélo de Tim se brise à nouveau et il nous faudrait vraiment trouver un camping tout près. Les gens croient qu'on cherche seulement un endroit pour poser nos tentes et nous indique des terrains déserts! Un homme fini par comprendre mais nous explique que le camping est a 10km...trop loin, Tim doit pousser son vélo. On décide de camper au bord de la plage sur un terrain vague et qui semble calme. On verra demain pour le vélo de Tim. 

mercredi 23 novembre 2011

J.147 Gökova - Kavakarasi

21 novembre 2011
Turquie: Gökova - Kavakarasi
50KM
Je pense que cette nuit à été une des plus froide. Il y avait du givre ce matin sur nos tentes et je me souviens m'être réveillée cette nuit avec le nez gelé. Heureusement le soleil nous réchauffe, bien que lentement, ce matin. Nous empruntons des routes secondaires et roulons à travers la campagnes ponctuée de charmants petits villages. Il y a des vergers d'orangers et de clémentiniers partout sur notre route, sans clôtures, non surveillés, on se permet de cueillir quelques uns de ces délicieux fruits. Plus tard, on s'arrête un bon moment pour pique-nique sous les pins et profiter du soleil qu'on voit de moins en moins longtemps avec ces jours qui raccourcissent. Sur la route, on croise tout plein de stand de vendeur d'agrumes. Ils sont heureux de voir des touristes à cette période de l'année et ils nous donnent des clémentines et des oranges. Pas de carence en vitamine C, ni de scorbut en vue pour nous trois!


Par manque de temps ce soir encore, nous nous trouvons un campement à 50 mètres d'un cimetière. Rien de bien stressant, si ce n'est que je vais sans doute devoir me lever plusieurs fois cette nuit pour faire pipi! J'espère seulement que je serai tellement endormie, que je ne me souviendrai pas où je suis.

Le cimetière est juste derrière!

J.146 Marmaris - Gökova

20 novembre 2011
Turquie: Marmaris - Gökova
30KM

On remballe notre matériel, on est invité à prendre le thé chez le voisin, J'installe enfin une nouvelle béquille à mon vélo, on fait nos au revoir à Aysa puis on quitte Marmaris.

Jana, moi et Aysa


Il nous faut rebrousser chemin jusqu'à Gökova avant de poursuivre vers Fethyie. Il n'y a pas de route que l'on puisse suivre le long de la côte depuis Marmaris, c'est dommage. Je déteste revenir sur mes pas et je me souviens que la route n'était pas tellement agréable parce que très achalandée. Au moins l'asphalte est en très bon état et même dans les pentes, j'ai presque l'impression que le vélo avance tout seul. Je fais une crevaison en fin d'après-midi et je dois bien mettre 45 minutes à réparer le tout! Plus loin, c'est au tour de Jana de faire une crevaison. Le soleil se couche et on devra trouver un coin pour dormir rapidement. Nous sommes tout près de l'endroit où nous avons camper il y a quelques jours, avant de prendre la route pour Marmaris. Ce ne fût pas l'un des meilleurs campement, mais pour cette nuit ça fera, de toute façon nous n'avons plus vraiment le choix.

J.145 Marmaris - Bozburun - Marmaris

 
19 novembre 2011
Turquie: Marmaris - Bozburun - Marmaris
72KM
On reste à Marmaris aujourd'hui. J'ai une avant-midi productive, je répare une vielle crevaison sur mon pneu de rechange et je change les freins avant et arrière de mon vélo. Je pars ensuite à vélo, sans les sacoches, explorer les environs de Marmaris en direction de Datça. Il y a des pentes mais qu'importe, je me sens légère comme tout sans les 30 kilos de matériel! Je roule à travers vallées et montagnes pour me retrouver dans différentes criques. Je traverses de jolis villages, des marinas, j'oublie que je dois revenir et que ça me donnera le double à pédaler... Je rentre finalement en fin de journée sur Marmaris, complètement exténuée mais heureuse. Je dois par contre faire attention à mes genoux, depuis quelques temps, ils me font mal lorsque j'ai de longues journées de vélo avec beaucoup de dénivelé.


En soirée, Aysa nous invite à la réception d'un mariage traditionnel turc. J'ai pas vraiment de vêtements adéquat mais qu'importe, ce n'est que pour un moment et de toute façon toute l'attention sera pour la mariée! La salle de réception est bondée de monde et les musiciens joue des airs traditionnels turc. Je fini par aller danser un moment avec Aysa, j'essaye de suivre le rythme, tout le monde s'amuse sur la piste de danse, j'oublie que j'ai mon vieux pantalon de vélo et je m'amuse aussi! La soirée se termine chez un ami d'Asya, ont discute de la Turquie, de vélo... On rentre plus tard à notre campement en plein centre-ville, notre heure de dodo est passé depuis longtemps, on n'a pas trop de soucis pour s'endormir!

samedi 19 novembre 2011

J.144 Gökova - Marmaris

17 novembre 2011
Turquie: Gökova - Marmaris
30KM
Nous roulons vers Marmaris, un hôte warmshower nous attend pour l'après-midi. Le vélo de Tim va de mal en pis, on espère seulement qu'il tienne encore 30km, jusqu'à Marmaris. La Turquie c'est une vraie montagne russe, on monte, on descend, on monte...et on descend, enfin sur Marmaris. La ville est entourée de montagnes vertes avec une ouverture sur une grande baie, le panorama est splendide et me donne envie d'aller rouler dans ces gros vallons verts le long de la mer.
Marmaris


Aysa, mon hôte "warmshower" viens nous rejoindre au centre-ville pour nous amener à sa boutique (http://www.velomaris.com/). Nous pourrons installer nos tentes dans la cour arrière du magasin de vélo. On passe le reste de l'après-midi à discuter avec Aysa et un ami, Tim fait réparer son vélo et on planifie la journée pour demain. On apprend malheureusement que la route que l'on voulait suivre le long de la mer est réservé à des fin militaire et interdite au public. On devra rebrousser chemin jusqu'à Gökova, se retaper 30km avec des pentes pour continuer la route. On décide qu'on passera deux nuit à Marmaris le temps de profiter un peu du coin. Demain, mes amis allemands visitent la ville et règlent quelques trucs pendant que j'irai pédaler vers Datça et explorer les environs à vélo sans mes sacoches! YAHOU!

J.143 Kultak - Gökova

16 novembre 2011
Turquie: Kultak - Gökova
35KM
La vue sur la vallée est magnifique, il y a des oliviers et des ruchers partout. Il doit bien y avoir plus d'abeilles dans ce pays que d'habitants! Tout au long de la journée, on croise des ruchers, parfois de chaque côté de la route. Les abeilles volent tout autour de nous, ça bourdonne de partout, ce n'est pas rassurant, je tente de garder mon calme pour ne pas me faire piquer. Jana à moins de chance, elle se fait piquer sur la joue.
Puis, on amorce la descente dans la vallée, on roule à travers les champs et les oliveraies, les montagnes se rapprochent. On remonte de quelques mètres, encore un effort, puis on s'arrête... enfin la mer, le paysage nous fait sourire, c'est la récompense pour tout nos efforts...WOW!!!! J'oublie que j'en ai suer depuis hier, devant nous, une baie turquoise et le village d'Akbuk. La route nous invite à descendre et à suivre la côte le long de la mer bordé par des pins et des ruchers...eh! oui! encore des abeilles!


On s'arrête pour dîner et se mettre les pieds dans l'eau un moment. On aimerait bien trouver un camping ou un endroit pour prendre une douche ce soir. On croise bien quelques camping sur la route mais tout est fermé pour la saison. Les hôtels sont trop chers alors ce sera pour une autre fois! On trouve un campement à la tombée de la nuit qui n'entrera pas dans mon "best of" de camping sauvage! Nous sommes sur le bord de l'autoroute, dans un champs détrempé et boueux. On décide que demain on roule vers Marmaris. Ça nous fait une route plus longue mais sans aucun doute plus joli. J'ai un hôte "warmshower" qui est prêt à nous accueillir dans cette ville et qui possède un magasin de vélo. Tim pourra y faire réparer sa bicyclette.

J.142 Camköy - Kultak

 
 

15 novembre 2011
Turquie: Camköy - Kultak
43KM
La journée commence avec des pentes et se terminera avec des pentes... Il faudra que je change mes freins arrières avant qu'ils ne me lâchent, je pourrais avoir une mauvaises surprise dans les descentes à 10%!!! Les collines font place aux montagnes, nous rejoignons la mer d'un turquoise qui m'hypnotise. Je ne sais plus où regarder, les montagnes, les forêts de pins, la mer...c'est parfait dans les montées, j'oublie que c'est difficile, je regarde la mer et je rêve! Les voitures et les camions nous dépassent, nous klaxonnent, nous envoi la main. Les gens nous souhaitent la bienvenue, c'est le premier pays que je traverse à vélo où l'on nous accueille de cette façon, c'est vraiment apprécié.
Je suis toujours avec Tim et Jana, nous avons fait la découverte d'un pain plat turc (pide), un peu comme une pâte à pizza, c'est un des meilleurs pain que j'ai jamais mangé. La variété et la qualité des produits est impressionnante en Turquie. Au marché, je voudrais acheter tout ce que je vois: fruits, légumes, miel, fromage, yogourt, noix, loukoums, biscuits, olives, halva...le soucis c'est que je dois tout traîner sur le vélo ensuite! On achète donc un peu de tout et on partage ensuite c'est plus amusant ainsi.
Pide/Pain plat turc


Nous avons fait 43km pour environ 1000métres de dénivelé au total aujourd'hui et j'ai mal aux genoux!!! Nous traversons une chaîne de montagne et n'avons pas eu le temps de redescendre avant la tombée de la nuit. On campera en altitude et en souhaitant qu'il ne fasse pas trop froid cette nuit. Le point de vue est magnifique, nous somme sur un plateau qui surplombe toute la vallée. Ce soir on a toutes les étoiles pour nous et demain matin on déjeunera sous le soleil en admirant la vallée.

Camping sauvage

J.141 Bodrum - Camköy

14 novembre 2011
Turquie: Bodrum - Camköy
60KM
Retour du soleil, retour sur le vélo! Je fais quelques mises au point et je repars dans les pentes. Après ces quelques jours de pluie, le temps est plus frais et les montées, plus confortables. Je reçoit, un peu avant midi, un sms de Tim et Jana, ils sont à 15km de Milas! Je suis à environ 25km de là, alors je pense bien avoir le temps de les rejoindre et de rouler avec eux quelques jours. On se rencontre donc vers 15h30 à Milas et on fait un bout de chemin ensemble. On discutent de nos projets pour les prochaines semaines puis, on se trouve un campement pour la nuit. Je suis contente de ne pas dormir seule, je me rend compte que c'est tellement moins stressant d'être à plusieurs. Je vais sans doute dormir comme un bébé cette nuit.

Bodrum

lundi 14 novembre 2011

J.139 et J.140 Bodrum

12 et 13 novembre 2011
Turquie: Bodrum

Il pleut depuis le 12 et ça n'arrête pas. Rien à faire, je relaxe à 'hôtel et fais ce que je rêve de faire parfois depuis le début de ce voyage: regarder des films confortablement installélée dans un lit. J'ai des nouvelles de mes amis allemands, nous suivons la même route à quelques jours de différence et ils vont me rattrapper, alors on va peut-être rouler ensemble. Je vais être moins inquiète de faire du camping sauvage toute seule.  

samedi 12 novembre 2011

J.138 Bodrum

12 novembre 2011
Turquie: Bodrum
0KM

J'ai décidé de laisser mon vélo en paix aujourd'hui, je vais marcher. J'ai donc passé une partie de la journée à explorer les environs de Bodrum. J'ai de la chance, je suis en période morte et les touristes sont peu nombreux...à moi Bodrum!! C'est le Saint-Tropez de la Turquie, les yachts et les voiliers de luxe débordent de la marina. Il y a des maisons blanches partout comme en Grèce, c'est qu'au tout début, Bodrum s'appelait Halicarnasse et appartenait à la Grèce. Voilà pour la leçon d'histoire! Moi je trouve plutôt que les maisons blanches et carrés ressemblent au loukoums plein de sucre en poudre. Je ne suis pas une référence, des loukoums j'en voit partout tellement j'aime ça! Demain, je pars avec le vélo sans les sacoches (yeah! 30kg en moins!!) et je vais sûrement "flyer" vers Gümüslük et Akyarlar plus à l'ouest.

Bodrum

J.137 Avsar - Bodrum

11 novembre 2011
Turquie: Avsar - Bodrum
45KM

8h30, je suis prête devant l'hôtel et on viens me chercher. Une fois à l'office, je rencontre le grand patron de la compagnie DOGTAS   www.dogtasgrup.com, un ingénieur civil qui possède plusieurs carrières en Turquie et qui habite Bodrum. Il m'offre un café et on discute de plein de choses, il est vraiment sympathique. Je m'informe sur la région de Bodrum et comme c'est sa compagnie qui s'occupe d'asphalter les routes de la région, je ne suis pas inquiète de la qualité du revêtement!! Je remercie tout le monde et je pars direction Bodrum où j'ai trouvé un hôtel vraiment pas cher qui me permettra de relaxer quelques jours au soleil. Les paysages sont de plus en plus beau. On m'avait avisé que de Bodrum à Antalya, le plus beau était à venir et c'est bien vrai.

Route vers Bodrum


J'arrive à Bodrum en milieu d'après-midi et mon hôtel est un peu difficile à trouver parce qu'il est dans la baie de Gümbet, de l'autre côté de celle de Bodrum. Après toutes ces montées j'ai soif et j'ai besoin d'une bière fraîche au bord de la plage. La saison touristique est terminée et c'est vraiment calme. Je trouve un resto-bar sur la plage, je m'installe au bar, commande un bière et discute avec les gens du coin. Je retourne plus tard à l'hôtel, mais pas trop tard quand même....bière+soleil+vélo = besoin de dormir!
Je visiterai Bodrum demain à pied ou à vélo, je verrai!

jeudi 10 novembre 2011

J.136 Akbük - Avsar


10 novembre 2011
Turquie: Akbük - Avsar
55KM
Je révise ma carte routière ce matin et décide de suivre la côte et de faire un détour. Jamais je n'avais imaginé un détour comme celui-là! D'abord, tout est magnifique, la mer, les pins, la route est tranquille. Puis, le retour de pentes et je me perds dans les bois...perdu en pleine Turquie! Je roule mais les noms des villages ne correspondent pas à ceux que j'ai sur ma carte. Je passe des villages isolés, très isolés, je relaxe, j'ai le temps.

Le calme avant les pentes!!!


Les pentes se font de plus en plus à pic, des 10% j'en enfile trois de suite. Je commence à m'épuiser et le soleil va bientôt se coucher. Je veux juste sortir de ce labyrinthe et trouver un endroit pour la nuit. Je fini par redescendre tout ce que j'ai monté, ça doit bien faire au total un bon 700 mètres de dénivelés! Je ne trouve rien et je m'arrête à l'office d'une carrière. J'explique au monsieur que je voudrais juste planter ma tente sur son terrain pour la nuit et que demain matin je repars. Il me répond comme tout les autres que c'est dangereux et qu'il va me reconduire à l'hôtel le plus proche, que je pourrais laisser mon vélo ici dans son bureau et qu'il me ramènera demain matin pour le chercher. J'accepte parce qu'il fait maintenant noir dehors et que je n'ai pas vraiment d'autre choix. Il m'amène ensuite chez lui, dans sa famille, où on me prépare un délicieux repas de poisson et de légumes, je suis émue, je ne sais pas quoi dire, je les remercie sans cesse. Il me reconduit ensuite à l'hôtel à ses frais et me souhaite bonne nuit en me rappelant d'être prête demain matin à 8h30. Je suis dans ma chambre d'hôtel et je me pince pour être certaine que je ne rêve pas. Comment on peut être aussi gentil avec une inconnue! De quelle façon puis-je remercier ces gens? J'ai vraiment l'impression d'avoir un ange gardien qui me conduit au bon moment au bon endroit, je n'en reviens tout simplement pas! Je suis sans mot...

J.135 Akköy - Denizköy

9 novembre 2011
Turquie: Akköy - Denizköy
40KM
Je déjeune avec la famille d'Asya et nous allons visiter son village ensuite. Je visite la bibliothèque d'Akköy tenue par Güven Pamukçu, une véritable caverne d'Ali-Baba. J'aurais voulu comprendre le Turc pour pouvoir discuter avec lui, je crois qu'il aide énormément à la culture du village.






Je repars ensuite les sacoches chargées d'au moins un kilo d'oranges, de pomme-grenade et de coing cueilli dans le jardin de la famille d'Asya. Je visite Miletus et pars en direction de Didim. Je tente de trouver l'office du tourisme sans succès. Il commence à se faire tard alors je roule, je roule à la recherche d'un campement pour la nuit. Je m'arrête acheter du pain au et demande au vendeur s'il ne connaît pas un endroit tranquille pour dormir. Il me dit que c'est dangereux pour une fille seule de camper alors il m'invite à dormir chez lui...Non Merci! Je préfère être en danger dans ma tente!!! Je trouve un endroit calme un peu plus loin et j'installe ma tente.

Cadeau de la famille d'Asya

J.134 Güzelçami - Akköy

8 novembre 2011
Turquie: Güzelçami - Akköy
90KM

Je visite Milli park aujourd'hui, j'ai bien l'intention de faire le tour de cette pointe de terre qui s'avance juste en face de l'île de Samos en Grèce. On me demande 4TL pour l'entrée mais le commis ne parle que le Turc alors je n'arrive pas à savoir si je peut en faire le tour. Bref, je pars, je verrai bien. Le parc est très sauvage et je plonge rapidement dans une épaisse forêt de pins, puis j'en ressort de temps à autres pour longer la mer, c'est magnifique. Seulement les sangliers sont partout et je crie chaque fois que j'en entend un dans le fossé. Heureusement, ils ont peur et s'enfuient mais moi j'ai les jambes comme du coton pour les minutes suivantes... Quinze kilomètres plus loin, la route est barré, c'est une zone militaire interdite... j'y avait bien pensé. Je rebrousse chemin, déçue de n'avoir pas pu voir davantage de ce superbe parc.

Milli park, Turquie


Les montés vers la ville de Söke me font regretté le détour vers le parc! Mais je traverse des villages très isolés et dépaysant. Je suis autant impressionnée que les villageois le sont de me voir! Je roule comme ça jusqu'au village d'Akköy, il commence à faire sombre et je dois trouver un endroit pour la nuit mais rien ne m'apparaît intéressant. Je trouve finalement un endroit avec quelques figuiers mais j'aperçois une fille qui viens dans ma direction alors je vais à sa rencontre. Elle s'appelle Asya, elle est Turque et parle un peu anglais. Je lui explique ma situation, elle me dit que c'est très dangereux de dormir comme ça surtout quand on est un fille seule. Alors pour finir elle m'invite à dormir chez elle. Je suis accueillie par le papa, la grand-mère, la maman et plusieurs autres membres de la famille d'Asya. Je suis reçue comme une reine, je n'en reviens encore pas de l'accueil des Turques, ils sont incroyables! Je passe une superbe soirée à discuter avec la famille, Asya et son oncle s'occupent de traduire. 

lundi 7 novembre 2011

J.133 Selçuk - Güzelçami

7 novembre 2011
Turquie: Selçuk - Güzelçami
45KM
J'ai pris la décision de rouler seule pour la fin du voyage. Mes amis allemands et moi ne sommes pas réglés sur la même vitesse et j'ai besoin de pédaler, j'ai besoin d'action. Je vais m'ennuyer d'eux tout de même et partir toute seule me fait un peu peur, surtout pour le camping sauvage.
Tim et Jana ont décidés de prendre un autre jour de repos, ils rouleront demain. Qui sait, on se recroisera peut-être sur la route.
Je roule toujours le long la côte, c'est de plus en plus touristique! Il y a de gros bateaux de croisière tout près; les parcs aquatiques, les maisons de vacances et les hôtels débordent de partout! Je roule de ville en ville en espérant trouver un endroit plus calme, des jeunes roulent à côté de moi à motocyclette, ils veulent parler en roulant, j'ai passé l'âge de faire ces conneries là! Il y a beaucoup de voiture sur la route, ça me stresse un peu. Je pense que de rouler toute seule me rend plus attentive, peut-être trop, à ce qui se passe autour de moi. J'ai l'impression qu'il y a plus de voiture, plus de danger, ce n'est qu'une impression. Un homme m'arrête, il veut savoir où je vais et pourquoi je suis toute seule. Il veut m'inviter chez lui puisque je n'ai pas encore décidé de l'endroit où je passerais la nuit. Ah! Ah! je le vois venir avec ses belles paroles...je discute avec lui depuis à peine cinq minutes et il m'a déjà laissé sous entendre au moins quatre fois qu'il est célibataire!!! Tu vas le rester pour ce soir mon gars! Je refuse poliment son invitation et je repars. Je pense que ce sera pas de tout repos de rouler toute seule!! Je commence à chercher un endroit pour la nuit. Avec toutes ces maisons de vacances c'est difficile de se trouver un endroit libre pour camper. Je fini par trouver une oliveraie qui me semble calme et j'attends la tombée de la nuit pour monter ma tente. Je pense que je serai en sécurité pour la nuit!

dimanche 6 novembre 2011

J.132 Selçuk

6 novembre 2011
Turquie: Selçuk
0KM

Je fais mes recherche sur internet pour la suite à pédaler. Dénivelés, hébergement, distances et bla bla bla depuis Selçuk jusqu'à Mersin au sud de la Turquie je crois bien. Je sors acheter du pain pour le déjeuner, les boutiques sont à peu près toutes fermées en cette journée de fête. J'irai visiter la ville plus tard ou demain avant de repartir sur la route. Une nuit de sommeil au chaud m'a fait le plus grand bien, je pense que je vais me permettre ça un peu plus souvent. Mes recherches avancent, je vous tiens au courant de la suite...

J.131 Efes - Selçuk

5 novembre 2011
Turquie: Efes - Selçuk
10KM

Je bat tout les records en frais de kilométrage! J'en ai jamais fait aussi peu et je pense que ça joue sur mon moral. J'ai besoin de bouger, j'ai besoin de me dépenser, je perd ma motivation, je m'éteins lentement. Ça me rappelle mon épisode le long de la Moselle à rouler sur le plat...ça m'avait aussi aplatit le moral!!! J'avais rejoins les pentes et l'action, j'en jubilais autant que j'en suait! Je me demande si un jour j'arriverai à être calme et sereine, ou bien je finirai mamie hyperactive!?!
On a rejoins mon hôte "warmshower" à Selçuk aujourd'hui, je suis contente de dormir au chaud et nous avons droit à un repas turc. On m'avait dit que les turcs sont très accueillant, je vous le confirme. Autant de gentillesse, de disponibilité et d'enthousiasme remonterais le moral de n'importe qui. On se sent comme chez nous et c'est tout ce dont j'avais besoin! Demain on relaxe à Selçuk, c'est aussi l'Aïd al-Adha (fête du sacrifice) c'est la fête la plus importante de l'islam. Des animaux seront sacrifiés (égorgés) au nom de Dieu.

J.130 Özdere - Selçuk

4 novembre 2011
Turquie: Özdere - Selçuk
25KM
Journée relaxe, paysages superbes toujours sur la côte, montées et descentes, c'est les montagnes russes. Une longue pente à passer entre chaque village, c'est parfois difficile mais c'est aussi une surprise à chaque fois. Je suis impatiente de voir ce qui se cache derrière chaque montée! Il fait de plus en plus chaud et ça fait du bien au moral. Les nuits sont très froides (entre 5 et 9°C) et dès le levé du soleil, je retrouve la motivation à sortir de mon cocon de duvet!
On roule jusqu'à Selçuk, mes collègues allemands veulent visiter Efes (ville antique) demain, je vais en profiter pour relaxer un peu. Je me sens fatiguée, je n'ai pas vraiment pris de temps pour me reposer depuis le début et je me sens démoralisé. Il me tarde de partir pour la Nouvelle-Zélande, un mois et demi encore, il me semble que c'est loin et que ça fait beaucoup de nuit à dormir au froid en Turquie! Je m'ennuie de ma famille et de mes amis, je vais apprécier mon retour à la maison.
J'ai trouvé un hôte via "warmshower" pour demain, dormir au chaud et discuter avec de nouvelles personne me fera du bien! Ce soir on dort dans un champ, pas très loin de Selçuk, j'aurai droit à la visite d'un sanglier cette nuit et je pense qu'il a eu plus peur que moi quand il m'a entendu crier: "AAAhhhh, mais kécé ça??"

J.129 Menderes - Özdere

3 novembre 2011
Turquie: Menderes - Özdere
35KM
On décide d'emprunter des routes plus calme aujourd'hui. La région produit beaucoup de miel, on croise de nombreux ruchers sur la route. On se fait d'ailleurs attaquer par des abeilles plutôt agressives. Je me fait poursuivre dans une descente par l'une d'entre elle, je pensait pas que ça volait aussi vite! Elle se prend dans mes cheveux et je dois m'arrêter et défaire ma tresse pour réussir à me libérer d'elle. Heureusement, elle ne m'a pas piqué. Après quelques bonnes montées, on descend finalement vers la mer, les paysages changent encore et me rappelle la Corse. Les paysages sont composées de gros rochers, de forêts de pin, de vergers de clémentiniers, d'oliveraies et bien sûr la mer, tellement belle qu'on y plongerait sans se demander si elle est froide! Non! je n'ai pas plongé!

La côte est aussi très, très touristique et les terrains adjacent à la plage sont occupés par des hôtels, des pensions, des campings. On décide donc de chercher tôt un endroit pour la nuit, on aura peut-être un peu de difficulté à trouver une zone calme. Après une bonne heure et demi de recherche, on trouve un terrain calme tout près d'un hôtel de luxe. On a une superbe vue sur la mer et sur la piscine de l'hôtel, notre campement sent bon les herbes, on trouve même de l'origan pour agrémenter notre repas du soir! On a droit à un coucher de soleil magnifique avec vue sur l'île de Samos et les bateaux de croisière au loin!

Vue sur la mer d'Egée et hôtel de luxe!!

samedi 5 novembre 2011

J.128 Menemen - Menderes

2 novembre 2011
Turquie: Menemen - Menderes
55KM
On a dormi dans un champs humide, résultat: moustiques et tentes trempées ce matin!! Le soleil est paresseux et nous aussi, ont attend patiemment que le temps se réchauffe et que nos tentes sèchent un peu!

Izmir

Aujourd'hui on passera Izmir et on passera la journée à tenter de passer Izmir!!! Immense ville, impressionnante, cahotique, bruyante, stressante. Je crois que c'est la ville la plus stressante que j'ai eu à traverser à vélo. Les automobilistes sont insouciant et j'ai l'impression qu'ils n'ont pas de freins sur leur voiture, personne ne s'arrête jamais mais tout le monde klaxonne tout le temps. On essaye tant bien que mal de traverser une route, tout le monde nous regarde avec le sourire, nous envoi la main, nous klaxonne, mais personne ne pense à s'arrêter pour nous laisser passer. A un moment, je perd patience et je m'avance en travers de la route en levant le bras et en criant STOP, Tim fait pareil et on réussi par traverser. On roule sur les trottoir quand on peut, les piétons ont l'air moins dangereux! Tim fait une crevaison en plein centre-ville, on n'est pas sorti du bois!!! On aura rouler en tout 35km dans Izmir à respirer la pollution et endurer un bruit infernal. Je suis impressionnée qu'on se soit sorti de là vivant! Encore du stress au sortir de la ville, le soleil se couche, on doit trouver du pain, de l'eau et un endroit pour camper. On roule comme des cons jusqu'à Menderes où on trouve un supermarché au bord de la route, plus loin, on s'arrête à une fontaine pour prendre de l'eau et par chance, on aperçoit un sentier qui monte vers les bois. Le sentier nous amène dans un endroit calme et sauvage alors on plante nos tentes bien content de pouvoir relaxer!

J.127 Kazikbaglari - Menemen

1er novembre 2011
Turquie: Kazikbaglari - Menemen
60KM
Pas grand chose à vous raconter aujourd'hui... Peu de vent, du soleil et du smog à en cacher les montagnes, dommage le paysages aurait été superbe. On aperçoit la mer par moment, mais comme on a décidé de couper court jusqu'à Izmir, on ne la longe pas complètement. Une fois passé Izmir on devrait rejoindre la côte et suivre la mer de plus de près.
J'ai fait une "overdose" de photos dans un champ de coton et j'ai fait une autre "overdose" d'olives noires et aussi de loukoums. Pour finir, j'ai bien failli mourir mangé par les moustiques en montant ma tente, il y en avait tellement que j'arrivais plus à voir, j'en avait dans les yeux. Voilà ma journée, c'est pas original, j'essayerai de faire mieux demain!

J.126 Begama - Zeytindag

31 octobre 2011
Turquie: Bergama - Zeytindag
 20KM
On abuse du camping, il fait beau et chaud, ça nous remet du traumatisme de la nuit passé: 6°Celsius avec humidité. Je me suis réveillé en plein milieu de la nuit et j'ai même pas osé sortir de ma tente pour pisser. Et pour finir, j'ai rêvé que j'étais en Nouvelle-Zélande au chaud sur la plage!!! Ont a donc traînés sur le terrain de camping jusqu'à 15H, le temps que nos vêtements propres sèchent. On a rouler jusqu'à la mer d'Egée et comme on a changer l'heure et qu'il fait noir à 18H, on a chercher un emplacement pour camper. J'ai sorti ma tente avec l'impression que je venais juste de la rangé, je n'avais pas tort! On a trouvé refuge dans une oliveraie, on avait perdus les oliviers depuis la mer d Marmara et on les retrouvent plus nombreux que jamais! On a aussi commencé à voir des champs de cotons, je ne savais pas que la Turquie cultivait le coton!

Demain, on roulera le long de la mer d'Egée que j'ai bien hâte d'apprécier un peu plus. Je pense qu'on aura beaucoup de dénivelés, mais si les paysages sont beaux, ça nous fera oublier les efforts. Le soleil se couche tôt et on se fait surprendre par le froid. A 18H30, je suis déjà dans ma tente, on n'arrive plus à tenir confortable dehors. Je m'ennuie des longues journées d'été où j'avais le temps de faire une sieste l'après-midi et de traîner tard le soir à regarder les étoiles.

J.125 Soma - Bergama

30 octobre 2011
Turquie: Soma - Bergama
44KM
Le vent n'a toujours pas diminué, je pense que ça fait parti du quotidien, un peu comme au Québec. Je suis certaine qu'eux aussi ils tiennent compte du refroidissement éolien quand ils regardent la météo lol. On s'est mis dans la tête qu'on trouverait un camping aujourd'hui. Je pense que je suis la seule à ne pas mettre d'espoir là-dessus! On verra bien que je me dit... On s'informe, on demande mais les gens ont juste pas l'air de savoir ce que c'est qu'un camping. J'ai beau mimer une tente avec les bras en triangle au dessus de ma tête, j'ai l'impression de danser le YMCA de Village People et les Turques pensent que je cherche la mosquée. Tout est dans la culture!!!
On passe des champs de poivrons rouge, il y en a à la tonne et j'en profite pour faire un arrêt pipi et mine de rien, je remplis mes sacoches de vélo de ces super poivrons. Après les raisins en Allemagne et les pommes en Serbie... C'est toujours apprécié de profiter de l'abondance des jardins.
On fini par le trouver notre maudit camping et je n'en croit pas mon bécycle! Douche chaude, accès WiFi et personnel qui parle anglais WOW!!! Notre voisin de camping nous apporte des feuilles de menthe, des piments forts et une pomme grenade de son jardin, tout un accueil! On monte nos tentes et on part visiter la ville, faire quelques achats et manger au resto. Je trouve dans une boutique d'épices qui sent bon les herbes, les meilleurs loukoums que j'ai mangé de toute ma vie. Ils fondent dans la bouche, c'est un vrai délice, maintenant je comprend le sens du nom qu'on leur donne en anglais: turkish delight. Ça goûte le bonheur et avec ça, tu oublies tout tes soucis...jusqu'à ma prochaine visite chez le dentiste. C'est pareil avec la douche chaude que je n'avais pas pris depuis mon départ Istanbul...sans commentaires!!