jeudi 28 juin 2012

Québec je t`adore!!

Chez moi, mon merveilleux Québec...
En fait le Québec est chez moi parce que ma famille et la majeure partie de mes amis y habitent. Maintenant, je dois m'adapter à ca retour qui n`est finalement pas si terrible qu`on me l`avait prédit. Plusieurs de mes amis me disaient: "Tu vas voir, tu vas te sentir tout mélangé. Tu vas te rendre compte que la vie à continué pour tout le monde et que tu reviens chez toi comme si tu n`étais partie qu`une fin d`semaine. Les gens sont contents de te voir au début mais ça passe vite pis après, tu dois recommencé à travailler, continuer ta vie ici comme si rien n`avait changé et c`est le dur retour à la réalité".



Ma version à moi: Je redécouvre le Québec, c`est le coup de foudre. Je ne suis pas partie parce que je ne l`aimait plus, bien au contraire. Mais depuis mon retour, e Québec me surprend, me charme, me va droit au coeur. C`est vert partout même en ville.

Québec


À la campagne au Bas-Saint-Laurent, là d`où je viens, ça sent les fraises, le trèfle, le sapin, ça sent le bonheur! La forêt et le fleuve se côtoient et m`offre des panoramas familiers et incomparables. Les oiseaux chantent; des chants que je n`avait pas entendu depuis longtemps et qui me rappellent de beaux souvenirs. L`accent québécois que j`entend partout, la gentillesse et la simplicité de mon peuple me fait sourire et je suis si fière d`en faire partie.


Bas-Saint-Laurent


Voilà! j`ai vécu plein d`aventures incroyables, rencontré des gens magnifiques et vu des paysages à couper le souffle et je n`oublierai jamais tout ça. Mais par dessus tout, je rentre chez moi heureuse de voir que ma pelouse elle est aussi verte que celle de mon voisin! :)

vendredi 11 mai 2012

Argentine suite et fin...

Nous avons continué de rouler sur la route 40, en Argentine, depuis Cafayate jusqu'à San Jose de Jachal. Nous devions nous rendre a vélo jusqu`à Mendoza mais la route devenait franchement monotone avec des lignes droites de plusieurs kilomètres et à l`approche des grandes villes, rouler à vélo deviens périlleux! Nous avons donc décidé à San Jose de Jachal que c'est terminé pour le vélo et avons pris le bus pour Mendoza. A voir la route entre San Jose et Mendoza, je vous jure que nous n`avons pas regretté notre choix.
Nous profitons maintenant de Mendoza tranquillement. Demain nous avons un tour de bus vers le parc de l`Aconcagua...nous jouons les vrais touristes!! Maintenant, je prend le temps de savourer les vins Argentins et les steak XXL! Je prend l´avion le 15 mai...pour un retour à la réalité!

mardi 1 mai 2012

Argentine

Le jour suivant, nous avons franchis la frontière chilienne à San Pedro de Atacama. Une descente de 2200m sur 25km m'a rendu ma joie de vivre et mon appétit. San Pedro est une ville touristique où nous en avons profités pour manger hamburgers, poisson, fruits et légumes...miam!!! Moi et Pep, avons décidé de rejoindre la frontière de l'argentine le lendemain. Nous avons pris un bus puisqu' à vélo, nous aurions dû nous taper une ascension de plus de 2000m et au moins 250km de route sans aucun service...après la Bolivie, disons qu'on en avait asser de la misère noire! Le bis à tout de même mis un bon dix heures à se rendre à la ville de Salta avec un arrêt à la douane chilienne et un autre à la douane argentaine. Nous avons passé une journée relaxe dans la charmante ville de Salta puis nous avons commencé à rouler en Argentine pour nous décidé compte que ça n'a rien à voir avec la Bolivie. Tout est plus facile ici: les routes, les hébergements, la nourriture, on est vraiment au paradis et on en profite. Nous sommes présentement à Cafayate, une petite ville sur la route des vins. Nous nous dirigeons lentement vers Mendoza et les paysages grandiose me rappelle ceux des western de mon enfance!

samedi 28 avril 2012

A bout de souffle....

Nous avons marché jusqu'au Salar ce matin. Il est plein d'eau et vélo sera impossible de le franchir à vélo. Notre déception est grande mais nous profitons quand même de la vue magnifique de cette grande étendue salée qui à maintenant l'air d'un miroir avec toute l'eau qu'il contient. Nous passons donc une journée relaxe à Jirira et roulerons demain vers Tahua en vue de prendre le bus pour Uyuni. La route vers Tahua est aussi merdique, mais nous avons toute la journée et seulement 15km nous sépare de ce village. Le Salar est toujours aussi rempli d'eau alors on oublie l'idée de rouler dessus à vélo.
Nous trouvons un hôtel à Tahua, un resto et quelques petites épiceries pour s'approvisionner. Je suis contente de pouvoir acheter des pommes, des figues de barbarie et des bananes. Les fruits ne sont pas monnaie courante dans ces villages isolés. Nous patientons toute la journée, demain nous prenons le bus vers Uyuni.




18 avril, 11h, nous attendons le bus de pied ferme. Une fois arrivée, il se rempli rapidement et comme nous n'avons pas réservé de siège, nous devrons passer les trois heures que dure le transport, assis dans l'allée. Les bagages sont placés dans la soute, mais les vélos rejoindrons le toit de l'autobus et ferons peut-être une partie du trajet avec un cochon; c'est ce qu'on nous à annoncé. L'entrée du bus sur le Salar se fait bien, nous jouons lentement dans au moins 30cm d'eau salée. L'autobus est bondé, il fait chaud, ça pue un peu n'importe quoi et la musique bolivienne retenti partout dans le bus...je suis en immersion totale lol.


Dans l´autobus qui traverse le Salar


Il me semble qu'il s'est passé tellement de choses depuis le dernier message. Nous avons roulé durant une bonne semaine en Bolivie (il me semble que ça fait des semaines!!) avant de franchir la frontière Chilienne où nous ne sommes restés qu'un jour avant de prendre un bus pour Salta en Argentine. Nous avons pris le bus avec les vélos puisque la route entre San Pedro de Atacama (Chili) et Salta (Argentine) est supposent longue et monotone. Mais, je vous fait d'abord un résumé de la Bolivie à vélo depuis Uyuni. Les routes sans asphaltes ont d'abord été praticables sans trop de dénivelé. Nous voulons à environ 3800m, à cette altitude, pédaler est supportable en autant qu'on ne fait pas d'effort soudain. Les journées sont chaudes et les nuits fraîches mais, nous trouvons toujours une pension à prix dérisoire pour dormir bien que parfois, il n'y ai ni eau chaude, ni confort, ni propreté. La nourriture n'est pas non plus très varié et ça me peine un peu. Poulet, viande de lama, oeufs, patates et riz composent nos menus quotidien. Quand nous sommes chanceux, il y a des bananes et du fromage mais c'est plutôt rare. Pour moi qui aime les fruits et les légumes, je me sens en carence totale. Nous roulons sur un circuit touristique et nous croisons un nombre incalculable de jeep remplis de touristes qui nous font manger la poussière. Nous devons par moment pousser les vélos sur plusieurs mètres, dans les routes ensablées. Après Villa Alota, nous passons un col de 4600m et restons pour cinq jours à plus de 4400m dont un col à 5000m particulièrement difficile. À partir de ce moment, je commencerai sérieusement à ressentir la fatigue et l'effet de l'altitude. Je devrai composer avec insomnie, nausées, étourdissement et fatigue extrême. Les paysages de la Laguna Colorada et de cette superbe régions volcanique me rempliront par contre les yeux, d'images inoubliables.

Laguna Colorada


Je pense n'avoir jamais été autant au bout de moi-même que pendant ces cinq jours. J'ai perdu du poids, j'ai perdu le contrôle de mon corps à me demander si je n'avais pas perdre connaissance d'un instant à l'autre. J'ai été épuisé à en été incapable de remonter sur mon vélo de peur de ne pouvoir me tenir en équilibre dessus. J'ai chercher mon souffle, haletant, comme si on me privait soudain d'oxygène. La sécheresse extrême de l'air m'a gonflé les lèvres et obstrué les narines... Je pourrais continuer longtemps ainsi, ce voyage, il me semble vous l'avoir déjà dit, est vraiment ce que j'ai eu de plus difficile à vivre de toute ma vie. Le dernier jour en Bolivie, une journée de 50km nous attendait avec un col à 4700m, un fort de face et de violentes rafales. Nous avons dû nous arrêter après 10km pour réparer une crevaison. Dans ma tête, je priais le ciel qu'un jeep s'arrête pour nous offrir de monter et nous reconduire à Laguna blanca, notre destination finale. Je pense que quelqu'un à entendu mes prières parce qu'un jeep s'est effectivement arrêté. Deux touristes, cyclotourites à leur heures sont venus discuter avec nous, Gabelle et David. Je ne les remercierai jamais asser de n'avoir pas hésité un instant à me faire grâce des 40km restant jusqu'à la Laguna blanca. Pep, à pour sa part, a décidé de continuer malgré le temps. Il me rejoindra au refuge de la Laguna blanca, quelques heures plus tard après avoir affronté vents violents de face et grêle... Je me demande encore comment il à fait et lui aussi!! Le jour suivant, nous avons franchis la frontière chilienne à San Pedro de Atacama. Une descente de 2200m sur 25km m'a rendu ma joie de vivre et mon appétit. San Pedro est une ville touristique où nous en avons profité pour manger hamburgers, poisson, fruits et légumes...miam!!!

mercredi 18 avril 2012

Salar de Uyuni

J´ai beau me plaindre sur la nourriture en Bolivie, mais je dois avouer que les dejeuner de sandwich aux oeufs avec le cafe au lait est succulent! J´aurais 
d´ailleurs du en prendre deux ce matin, ca m´aurait empechee d´avoir un gros coup de barre en chemin. Nous roulons vers le Salar a 3660 metres , nous contournons le volcan Thunupa. La route passe de boueuse a sableuse et enfin rocailleuse comme vous ne l´auriez jamais imaginee. Bref, un calvaire de 28km...ne me demandez pas pourquoi, une fois terminee, je les aime ces journees difficiles, je me sens fiere de moi. 
En chemin, je me suis enlisee jusqu´au cheville sous le regard amusee de Pep. Je me suis sortie de la, le velo et moi remplis de boue, je suis remontee en selle et j´ai pedalee jusquá ce que le chemin devienne sableux, le vrai desert! Puis la route s´est mise a monter et s´est transformee en route de pierre, le velo a tellement ete secoue que les sacoches ont ete expulsees. Le soleil est ensuite devenu terriblement chaud et j´ai eu un coup de fatigue. Les biscuits, les barres de chocolat et meme le tube de glucose ne sont pas venus a bout de ma fatigue.J´ai tout de meme reussie a rejoindre Pep, devant nous le paysage unique du Salar de Uyuni m´aura fait oublie ma fatigue.  Nous avons roule jusqu´au village de Jirira et avons decidee de se renseigner pour la traversee du Salar. A notre grand desespoir, , nous avons appres que le salar est plein d´eau et qu´il est imnpossible pour le moment de le traverser a velo. L´option la plus plausible semble de prendre le bus mercredi prochain (dans trois jours) depuis Tahua pour se rendre au village de Uyuni. Ainsi, nous pourrons continuer notre route.