Nous avons marché jusqu'au Salar ce matin. Il est plein d'eau et vélo sera impossible de le franchir à vélo. Notre déception est grande mais nous profitons quand même de la vue magnifique de cette grande étendue salée qui à maintenant l'air d'un miroir avec toute l'eau qu'il contient. Nous passons donc une journée relaxe à Jirira et roulerons demain vers Tahua en vue de prendre le bus pour Uyuni. La route vers Tahua est aussi merdique, mais nous avons toute la journée et seulement 15km nous sépare de ce village. Le Salar est toujours aussi rempli d'eau alors on oublie l'idée de rouler dessus à vélo.
Nous trouvons un hôtel à Tahua, un resto et quelques petites épiceries pour s'approvisionner. Je suis contente de pouvoir acheter des pommes, des figues de barbarie et des bananes. Les fruits ne sont pas monnaie courante dans ces villages isolés. Nous patientons toute la journée, demain nous prenons le bus vers Uyuni.
18 avril, 11h, nous attendons le bus de pied ferme. Une fois arrivée, il se rempli rapidement et comme nous n'avons pas réservé de siège, nous devrons passer les trois heures que dure le transport, assis dans l'allée. Les bagages sont placés dans la soute, mais les vélos rejoindrons le toit de l'autobus et ferons peut-être une partie du trajet avec un cochon; c'est ce qu'on nous à annoncé. L'entrée du bus sur le Salar se fait bien, nous jouons lentement dans au moins 30cm d'eau salée. L'autobus est bondé, il fait chaud, ça pue un peu n'importe quoi et la musique bolivienne retenti partout dans le bus...je suis en immersion totale lol.
Il me semble qu'il s'est passé tellement de choses depuis le dernier message. Nous avons roulé durant une bonne semaine en Bolivie (il me semble que ça fait des semaines!!) avant de franchir la frontière Chilienne où nous ne sommes restés qu'un jour avant de prendre un bus pour Salta en Argentine. Nous avons pris le bus avec les vélos puisque la route entre San Pedro de Atacama (Chili) et Salta (Argentine) est supposent longue et monotone. Mais, je vous fait d'abord un résumé de la Bolivie à vélo depuis Uyuni. Les routes sans asphaltes ont d'abord été praticables sans trop de dénivelé. Nous voulons à environ 3800m, à cette altitude, pédaler est supportable en autant qu'on ne fait pas d'effort soudain. Les journées sont chaudes et les nuits fraîches mais, nous trouvons toujours une pension à prix dérisoire pour dormir bien que parfois, il n'y ai ni eau chaude, ni confort, ni propreté. La nourriture n'est pas non plus très varié et ça me peine un peu. Poulet, viande de lama, oeufs, patates et riz composent nos menus quotidien. Quand nous sommes chanceux, il y a des bananes et du fromage mais c'est plutôt rare. Pour moi qui aime les fruits et les légumes, je me sens en carence totale. Nous roulons sur un circuit touristique et nous croisons un nombre incalculable de jeep remplis de touristes qui nous font manger la poussière. Nous devons par moment pousser les vélos sur plusieurs mètres, dans les routes ensablées. Après Villa Alota, nous passons un col de 4600m et restons pour cinq jours à plus de 4400m dont un col à 5000m particulièrement difficile. À partir de ce moment, je commencerai sérieusement à ressentir la fatigue et l'effet de l'altitude. Je devrai composer avec insomnie, nausées, étourdissement et fatigue extrême. Les paysages de la Laguna Colorada et de cette superbe régions volcanique me rempliront par contre les yeux, d'images inoubliables.
Je pense n'avoir jamais été autant au bout de moi-même que pendant ces cinq jours. J'ai perdu du poids, j'ai perdu le contrôle de mon corps à me demander si je n'avais pas perdre connaissance d'un instant à l'autre. J'ai été épuisé à en été incapable de remonter sur mon vélo de peur de ne pouvoir me tenir en équilibre dessus. J'ai chercher mon souffle, haletant, comme si on me privait soudain d'oxygène. La sécheresse extrême de l'air m'a gonflé les lèvres et obstrué les narines... Je pourrais continuer longtemps ainsi, ce voyage, il me semble vous l'avoir déjà dit, est vraiment ce que j'ai eu de plus difficile à vivre de toute ma vie. Le dernier jour en Bolivie, une journée de 50km nous attendait avec un col à 4700m, un fort de face et de violentes rafales. Nous avons dû nous arrêter après 10km pour réparer une crevaison. Dans ma tête, je priais le ciel qu'un jeep s'arrête pour nous offrir de monter et nous reconduire à Laguna blanca, notre destination finale. Je pense que quelqu'un à entendu mes prières parce qu'un jeep s'est effectivement arrêté. Deux touristes, cyclotourites à leur heures sont venus discuter avec nous, Gabelle et David. Je ne les remercierai jamais asser de n'avoir pas hésité un instant à me faire grâce des 40km restant jusqu'à la Laguna blanca. Pep, à pour sa part, a décidé de continuer malgré le temps. Il me rejoindra au refuge de la Laguna blanca, quelques heures plus tard après avoir affronté vents violents de face et grêle... Je me demande encore comment il à fait et lui aussi!! Le jour suivant, nous avons franchis la frontière chilienne à San Pedro de Atacama. Une descente de 2200m sur 25km m'a rendu ma joie de vivre et mon appétit. San Pedro est une ville touristique où nous en avons profité pour manger hamburgers, poisson, fruits et légumes...miam!!!
Nous trouvons un hôtel à Tahua, un resto et quelques petites épiceries pour s'approvisionner. Je suis contente de pouvoir acheter des pommes, des figues de barbarie et des bananes. Les fruits ne sont pas monnaie courante dans ces villages isolés. Nous patientons toute la journée, demain nous prenons le bus vers Uyuni.
18 avril, 11h, nous attendons le bus de pied ferme. Une fois arrivée, il se rempli rapidement et comme nous n'avons pas réservé de siège, nous devrons passer les trois heures que dure le transport, assis dans l'allée. Les bagages sont placés dans la soute, mais les vélos rejoindrons le toit de l'autobus et ferons peut-être une partie du trajet avec un cochon; c'est ce qu'on nous à annoncé. L'entrée du bus sur le Salar se fait bien, nous jouons lentement dans au moins 30cm d'eau salée. L'autobus est bondé, il fait chaud, ça pue un peu n'importe quoi et la musique bolivienne retenti partout dans le bus...je suis en immersion totale lol.
Dans l´autobus qui traverse le Salar |
Il me semble qu'il s'est passé tellement de choses depuis le dernier message. Nous avons roulé durant une bonne semaine en Bolivie (il me semble que ça fait des semaines!!) avant de franchir la frontière Chilienne où nous ne sommes restés qu'un jour avant de prendre un bus pour Salta en Argentine. Nous avons pris le bus avec les vélos puisque la route entre San Pedro de Atacama (Chili) et Salta (Argentine) est supposent longue et monotone. Mais, je vous fait d'abord un résumé de la Bolivie à vélo depuis Uyuni. Les routes sans asphaltes ont d'abord été praticables sans trop de dénivelé. Nous voulons à environ 3800m, à cette altitude, pédaler est supportable en autant qu'on ne fait pas d'effort soudain. Les journées sont chaudes et les nuits fraîches mais, nous trouvons toujours une pension à prix dérisoire pour dormir bien que parfois, il n'y ai ni eau chaude, ni confort, ni propreté. La nourriture n'est pas non plus très varié et ça me peine un peu. Poulet, viande de lama, oeufs, patates et riz composent nos menus quotidien. Quand nous sommes chanceux, il y a des bananes et du fromage mais c'est plutôt rare. Pour moi qui aime les fruits et les légumes, je me sens en carence totale. Nous roulons sur un circuit touristique et nous croisons un nombre incalculable de jeep remplis de touristes qui nous font manger la poussière. Nous devons par moment pousser les vélos sur plusieurs mètres, dans les routes ensablées. Après Villa Alota, nous passons un col de 4600m et restons pour cinq jours à plus de 4400m dont un col à 5000m particulièrement difficile. À partir de ce moment, je commencerai sérieusement à ressentir la fatigue et l'effet de l'altitude. Je devrai composer avec insomnie, nausées, étourdissement et fatigue extrême. Les paysages de la Laguna Colorada et de cette superbe régions volcanique me rempliront par contre les yeux, d'images inoubliables.
Laguna Colorada |
Je pense n'avoir jamais été autant au bout de moi-même que pendant ces cinq jours. J'ai perdu du poids, j'ai perdu le contrôle de mon corps à me demander si je n'avais pas perdre connaissance d'un instant à l'autre. J'ai été épuisé à en été incapable de remonter sur mon vélo de peur de ne pouvoir me tenir en équilibre dessus. J'ai chercher mon souffle, haletant, comme si on me privait soudain d'oxygène. La sécheresse extrême de l'air m'a gonflé les lèvres et obstrué les narines... Je pourrais continuer longtemps ainsi, ce voyage, il me semble vous l'avoir déjà dit, est vraiment ce que j'ai eu de plus difficile à vivre de toute ma vie. Le dernier jour en Bolivie, une journée de 50km nous attendait avec un col à 4700m, un fort de face et de violentes rafales. Nous avons dû nous arrêter après 10km pour réparer une crevaison. Dans ma tête, je priais le ciel qu'un jeep s'arrête pour nous offrir de monter et nous reconduire à Laguna blanca, notre destination finale. Je pense que quelqu'un à entendu mes prières parce qu'un jeep s'est effectivement arrêté. Deux touristes, cyclotourites à leur heures sont venus discuter avec nous, Gabelle et David. Je ne les remercierai jamais asser de n'avoir pas hésité un instant à me faire grâce des 40km restant jusqu'à la Laguna blanca. Pep, à pour sa part, a décidé de continuer malgré le temps. Il me rejoindra au refuge de la Laguna blanca, quelques heures plus tard après avoir affronté vents violents de face et grêle... Je me demande encore comment il à fait et lui aussi!! Le jour suivant, nous avons franchis la frontière chilienne à San Pedro de Atacama. Une descente de 2200m sur 25km m'a rendu ma joie de vivre et mon appétit. San Pedro est une ville touristique où nous en avons profité pour manger hamburgers, poisson, fruits et légumes...miam!!!