Comment la Nouvelle-Zélande m'a tué...

Nous sommes partis Katrine, Mike et moi camper au départ de la route pour la French Ridge Hut question d'être prêt tôt le lendemain matin pour la randonnée. Une route de 50km "dans la garnotte" nous y à conduit, comme quoi c'est "wild, wild" en Nouvelle-Zélande. Les panoramas étaient par contre à couper le souffle.

FrenchRidge Hut

Au matin, temps frais et ciel dégagé nous laissaient espéré un superbe temps pour la journée. Puis, les nuages nous ont fait juste asser d'ombre pour ne par cramer au début de la rando, quatre heures de marche dans la Matukituki vallée...merci mère nature! Nous devions mettre sept heures pour nous rendre à la French Ridge Hut à 1440m... Après quatre heures de marche et 400m d'altitude, je commençais à avoir peur de devoir faire de l'escalade pour les trois heures restantes. C'était presque ça! Après une traversée de rivière totalement gelée, nu pieds, de l'eau jusqu'au genoux, nous avons monté pendant trois heures. C'était des escaliers de géant jusqu'à la hutte, c'est vraiment l'impression que j'ai eue. Après deux heures, complètement exténuée, j'ai rejoins mes amis (visiblement en meilleur état que moi!) et me suis traînée comme j'ai pu pour l'heure restante jusqu'en haut. Vingt piastres néo-zelandaises que j'ai payé pour dormir là! Vingt piastre pour suer comme un cochon à traîné mon sac de couchage, mon réchaud, ma bouffe parce qu'il n'y à rien que des matelas et de l'eau gelée dans cette cabane. Rien pour se laver ou se réchauffer....ça fait un peu cher. Mais au moins la vue en valait le coup. J'étais tellement épuisé, les pieds en compote et le cerveau dans le même plat que j'ai ronflé toute la nuit et qu'on n'a pas réussi à me réveillé avant huit heures du matin le lendemain (la honte!!!). On est redescendus par le même chemin....en Nouvelle-Zélande les rando en boucle c'est rare comme de la marde de kiwi! Donc, trois heures de descente extrême et quatre dans la vallée étouffante, sudation excessive assurée...c'était horrible. À la fin, j'ai couru à l'ombre (me suis couché devant la porte des toilettes publiques) le temps de retrouver mes esprits. Tellement il faisant chaud qu'on s'est baigné et lavé dans la rivière glaciale. Je vous dis pas le confort ensuite. On à décidé de se la couler douce et de dormir une autre nuit dans ce parking plus calme qu'un camping. On est retourné à Wanaka le lendemain et on à pris ça relax. J'ai eu mal au quadriceps pour les deux jours suivants.

On à ensuite laissé notre ami Mike pour rouler vers Queenstown. Nous avons eu une alerte météo de pluie extrême pour les jours suivants, ce qui nous a encouragé à prendre une chambre au backpakers. Nous avons profité de la ville pour quelques jours. On à acheté des souvenirs et Katrine à trouvé un sac de couchage, enfin elle va arrêter de se gelé le cul. Je la comprend un peu, je me souviens à quel point j'ai eu froid à vélo en Bulgarie et en Turquie. Puis on est réparties cette fois vers les supposés magnifiques Milford sounds. On à trouvé un vrai camping gratuit yahou!!!! Et nous avons trouvé une croisière abordable faute de kayak (à cause des prix exorbitant). Je vais vous sembler chiante avec mes commentaires sur les prix, mais vous comprendrez qu'en tant que touriste ça deviens parfois insupportable de devoir constamment payer pour tout et cher en plus! Bref, notre croisière de deux heures dans les Milford sounds en valait vraiment le coup. Le lendemain, on à tenté une randonnée qui nous donnerais une vue imprenable sur les Milfords mais nous avons eu trop de nuages qui nous ont bloqués la vue. Au moins on pourra se vanter d'avoir eu deux jours de beau temps dans la région la plus pluvieuse de la Nouvelle-Zélande. Nous sommes parties ce matin, 31 janvier laissant les Milford sous la pluie et le vent. Nous arrêtons à Te Anau le temps de prendre une douche, voir nos mails et décidé de la route à prendre pour la suite.