mercredi 21 septembre 2011

J. 84 Szentendre - Tököl

19 septembre 2011
Hongrie: Szentendre - Tököl
64KM
Depuis, Szentendre, il n'y a que 20km à rouler pour rejoindre Budapest, on prévois y être pour dîner. Je n'ai jamais vu de route aussi irrégulière que celle-là. Un bout en pavé, un autre en béton ensuite c'est du gravier, un mixte de bitume et de gravier, ça fait des "S" et des "U". J'en ai des nausées juste à y repenser. On pensait jamais y arriver mais pour finir, Oui! ont a mangé, côté Buda, assis sur un banc publique à comtempler le
parlement côté Pest!

OSTIE de route de merde!!!

Puis on est repartis, longeant le Danube et tout ce qu'on peut admirer de Budapest sur la route. S'est joint à nous, un Allemand du nom de Daniel, qui roule depuis Stuttgart, jusqu'à Zagreb où il débutera des études universitaires. J'ai trouvé l'idée originale. Il nous a laissé juste avant le pont qui nous amène côté Pest. On roule vers le sud et lui vers le sud-ouest.
Il fait chaud, il y a beaucoup de vent et les tourbillons de sables nous fouettent le visage sans cesse. On est impatient de sortir de la ville, de retrouver le calme et de pouvoir se reposer un moment à l'ombre. Il y a tellement de bruit, de voitures, de gens, je stresse, j'en ai mal aux trapèzes d'être crispée sur mon vélo, la tête rentré dans les épaules. On perd la piste cyclable, on traîne dans une zone industrielle, puis on traverse deux fois un pont pour rien... J'ai l'impression que Budapest s'étire sur deux cent kilomètres! On fini par trouver une route qui ressemle à une voie cyclable et qui longe le danube, on s'arrête pour souffler un peu. Je n'ai plus d'eau, j'ai soif, je me sens deshydratée par la chaleur et le temps sec, je suis assomée par le soleil. On doit encore se trouver de l'eau, un campement pour la nuit, monter la tente et cuisiner. Je me demande où je vais prendre l'énergie pour faire tout ça!!! On repars, la route s'arrête plus loin pour se diviser en plein de pistes de terre qui partent dans tous les sens. Pas de repères autre que le Danube, on ne voit aucune maison, rien que des champs et des arbres. Ma carte est à trop grande échelle pour que je puisse deviner où nous sommes. On roule comme on peu, à moitié mort de rire et de fatigue, on a l'impression qu'on est en Afrique avec ce temps sec et les tourbillons de sables qui nous foncent dessus. On fini par appercevoir quelques maisons dans le champs (un peu bizarre), un homme qui passe en calèche à toute allure avec deux chevaux (!?!), puis des fils électriques (on est rassurés!), des maisons et un supermarchés! J'ai envie d'acheter quinze litres d'eau mais je me contente de trois. Donald se demande s'il peu survivre s'il achète deux litres de bière et s'il pourra y faire cuire ses pâtes, un vrai gars quoi!! On repars avec nos bouteilles d'eau direction la brousse le long du Danube!!
Question camping sauvage, on est passé de pros à maîtres! En moins de deux, on se trouve un super coin avec plage le long du Danube. On n'a juste pas de chance quand viens le temps de relaxer, le vent se lève plus fort et fait voler tout ce qui traîne sur son passage. Il ne nous reste plus qu'à regarder le spectacle des vagues sur le fleuve en préparant notre souper. La pluie ne tarde pas à suivre alors chacun rejoins sa tente, j'écris mon journal en écoutant de la musique et je fais une overdose de M&M. Je réalise ensuite que j'ai acheter de l'eau gazeuse au lieu de plate!!! C'est la deuxième fois que je me fais avoir, ça m'apprendra à ne pas lire les étiquettes même si c'est écris en Hongrois!

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