J.112 et 113 Varshilo - Istanbul

17 et 18 octobre 2011

Bulgarie: Varshilo - Turquie: Istanbul

0KM à vélo mais beaucoup en voiture et en train...

C'est plus qu'une chambre d'hôtel qu'on nous laisse à Varshilo, c'est un chalet avec cuisine et salon. Tout est parfait, on étend nos affaires partout pour que ça sèche. On est bien au chaud lorsqu'il fait tempête dehors. Je suis la dernière à prendre ma douche, pas de chance, il n'y a plus d'eau chaude, je me contente d'une douche tiède...

Au matin, il fait froid, pas de chauffage, pas d'eau, ni d'électricité!?! J'ai un choc quand je regarde dehors pour voir le temps qu'il fait...il neige...Il doit bien y avoir 5cm de neige au sol et ça n'a pas l'air de vouloir s'arrêter. Impossible de pédaler par un temps pareil et pour se rendre à Istanbul à vélo, on doit monter en altitude alors on y échappera pas, la météo prévoit ce temps pour encore quelques jours. On se consulte, on discute, on négocie un taxi pour Burgas, de là on verra si on peut prendre un train pour Istanbul.

NEIGE!!!

Deux heures plus tard, les pieds gelés, je suis assise dans le taxi qui nous amène à Burgas, j'ai hâte que tout ça soit réglé, il fait froid et ça m'enlève le goût de rouler et je sais que la journée n'est pas fini. A Burgas, on se renseigne sur les trains pour Istanbul. Un train a 15H, il est 13H30, on achète les billets et on se prépare. Quatre vélos et beaucoup de bagages, ça demande de la logistique, on devra changer de train à la frontière Bulgarie-Turquie et on passera la nuit dans un train-couchette.
La nuit sera courte et longue à la fois. Le train à deux heures de retard, quatre vélos ça l'air bien compliqué pour les commis de train, on se fait réveiller pour les passeports, les visas, les tickets...J'ai l'impression d'être dans un mauvais rêve!! Les quelques heures où j'ai pu dormir m'ont toutefois fait grand bien et me permettrons d'affronter les dernières heures à venir....sortir du train et entrer dans la foule d'Istanbul ne sera pas simple non plus! Je laisse mes compagnons qui dorment chez un coachsurfeur, moi j'ai besoin d'un lit tranquille et de calme pour voir de quoi sera fait mes deux prochains mois. C'est étrange de revenir à Istanbul et de revoir des quartiers que j'ai déjà vu. Je reconnais les restos, les magasins, les rues... Je ne suis pas toute seule longtemps, on m'arrête dans la rue, on veut savoir d'où je viens et où je vais, les gens sont sympathiques. Je ne cherche pas longtemps avant de trouver la "zone" des hostels et je campe au Nobel Hostel pour trois fois rien, déjeuner inclus avec une chambreuse polonaise aussi verbomoteur que moi!